Editions des Alentours
La langue du soin. Entre traduction, explication et interprétation.
- Auteur: Collectif
Prix régulier
€23.00
Qu’est-ce que je partage avec l’autre ? La question, ordinairement refoulée, ressurgit — chacun peut en faire l’expérience dans la vie quotidienne — quand survient un « problème de communication ».
Et parfois, cette question insiste au point de devenir une interrogation sur la « nature » de la langue, voire sur ce qui fait langue pour un « parlêtre » (Jacques Lacan).
La surdité pose cette question à ciel ouvert. La langue des signes, ou plus généralement le débat autour du « choix de la langue », peut bien tenter d’y faire écran, elle ne manque pas de faire retour, en particulier dans les situations critiques de maladie physique ou de souffrance psychique.
Les questions que pose l’enchevêtrement des langues du soin dans les situations de surdité ne se résolvent pas par la seule traduction.
Leur enjeu, comme le souligne Danièle Brun, est peut-être tout simplement la pensée, c’est-à-dire la capacité à « suspendre », le temps de traduire, de temps de comprendre, ou encore le temps de dire Autre chose.
Cet ouvrage rassemble les contributions d’intervenants de champs professionnels volontairement bien différents qui confèrent à ce suspens plusieurs visages : celui de la traduction, celui de l’explication, celui de l’interprétation.
Tous convergent vers ce que l’on peut appeler représentation : qu’est-ce qui, pour un sujet, sera assumé comme sens, prendra corps de signification ?
Ce colloque a été organisé à l’Institut National de Jeunes Sourds de Paris, 254, rue Saint-Jacques, le 12 juin 2010.
Et parfois, cette question insiste au point de devenir une interrogation sur la « nature » de la langue, voire sur ce qui fait langue pour un « parlêtre » (Jacques Lacan).
La surdité pose cette question à ciel ouvert. La langue des signes, ou plus généralement le débat autour du « choix de la langue », peut bien tenter d’y faire écran, elle ne manque pas de faire retour, en particulier dans les situations critiques de maladie physique ou de souffrance psychique.
Les questions que pose l’enchevêtrement des langues du soin dans les situations de surdité ne se résolvent pas par la seule traduction.
Leur enjeu, comme le souligne Danièle Brun, est peut-être tout simplement la pensée, c’est-à-dire la capacité à « suspendre », le temps de traduire, de temps de comprendre, ou encore le temps de dire Autre chose.
Cet ouvrage rassemble les contributions d’intervenants de champs professionnels volontairement bien différents qui confèrent à ce suspens plusieurs visages : celui de la traduction, celui de l’explication, celui de l’interprétation.
Tous convergent vers ce que l’on peut appeler représentation : qu’est-ce qui, pour un sujet, sera assumé comme sens, prendra corps de signification ?
Ce colloque a été organisé à l’Institut National de Jeunes Sourds de Paris, 254, rue Saint-Jacques, le 12 juin 2010.